PLOMB
Depuis cette date, une réforme du DPE est entrée en vigueur et elle a revu et corrigé l’ancienne version du diagnostic de performance énergétique.
En effet, il n’est plus purement indicatif, ses données d’entrée sont plus nombreuses, elles sont fiables et la méthode utilisée pour son calcul a été harmonisée. En effet, seule la méthode 3CL est désormais employée. En plus, les algorithmes de celle-ci ont été enrichis et réactualisés.
Résultat : le nouveau DPE, valable dix ans, jouit désormais d’une véritable valeur juridique.
Le rapport du DPE réalisé depuis cette réforme se présente sous un nouveau jour. Il a changé de présentation, il est plus lisible. Ainsi, l’étiquette de performance énergétique du DPE s’affiche désormais avec un double seuil, à la fois celui des consommations d’énergie et celui des émissions de gaz à effet de serre.
La lettre qui s’affiche correspond d’ailleurs à celle du résultat le plus mauvais entre l’étiquette « énergie » et l’étiquette « climat ». Cette nouvelle méthodologie pour attribuer la note finale témoigne de la volonté des pouvoirs publics d’introduire l’impact carbone dans la performance énergétique d’un logement.
Le nouveau rapport comporte aussi l’étude de davantage d’usages (l’éclairage et les auxiliaires dont celui de la ventilation), de nouveaux indicateurs (confort d’été, qualité globale de l’isolation, déperditions thermiques, etc.) ainsi que de nombreuses recommandations comme celle d’au moins un scénario chiffré de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique.